MEZIN le 26 juillet 2014

Publié le 08/0/2014

 

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Tout était prêt pour que le soirée soit grande. L'église Saint-Jean Baptiste , restée joliment fleurie à la suite d'un mariage célébré l'après-midi,  accueillait bien avant l'heure les premiers spectateurs, alors que les choristes en terminaient avec leurs préparatifs.

A 21 heures précises, après quelques mot de bienvenue du Président Paul Lafontan, le Chœur d'Hommes au grand complet s'avançait dans l'allée centrale et prenait place face à un public déjà attentif.

Après le traditionnel « Tollite hostias » en  ouverture , le Chœur enchaînait dans le registre du chant sacré. Puis une étonnante « Barcarolle » de Mozart faisait la transition avec une suite variée mêlant tour à tour  chant anglo-saxon et un peu de chanson française. La première partie allait se terminer aux accents du chant régional, la chaude voix de Rémy, soliste baryton, achevant de mettre le feu aux poudres avec « Une pointe d'accent », reprise par l'ensemble du chœur.

A la fin d'une courte la pause, Didier (baryton-basse) et Emilio (ténor) émerveillaient l'assistance avec des titres de leur choix .

La deuxième partie débutait par le registre commémoratif, qui faisait vite place au chant italien. Le retour à la chanson française  permettait de surprendre un auditoire que l'on sentait de plus en plus chaleureux et réceptif.

Tout le monde était prêt pour un final en apothéose. Après un enthousiaste premier rappel, aux accents de « Bella ciao », le Chef de Chœur décidait d'offrir au public la dernière acquisition de son groupe : « de cap tà l'immourtèle », création mythique du groupe « Nadau », vite reprise par l'assistance. Les choristes pouvaient alors se retirer par l'allée centrale, continuant à chanter le refrain au milieu d'une foule transportée.

2014 : un cru exceptionnel

A l'occasion de ce concert, le Chœur d'Hommes a interprété vingt-cinq titres, rappels compris. Poursuivant l'effort de renouvellement de son répertoire, il a produit sept chants nouveaux pour le public mézinais :

  •  Jesu rex admirabilis                        de G.P. Palestrina (XVI ème siècle)
  • Locus iste                                         de Anton Bruckner (1824-1896)
  • La Barcarolle                                   W.A. Mozart
  • Wade in the water                            Negro spiritual
  • L'autre jour en voulant danser          Rondeau de Gascogne
  • La Belle si nous étions                     Francis Poulenc
  • De cap tà l'immourtèle                     Nadaü

Quelques cerises sur le gâteau :

Didier chantait, pour la première fois en public « L'alba separà dalla luce l'ombra » (musique de Paolo Tosti, paroles de Gabriele d'Annunzio), tandis que le talent d' Emilio s'exprimait dans « Granada » d'Agustín Lara. Tous deux entonnaient enfin, pour le plaisir, le classique du chant napolitain : « Sante Lucia ». Ils étaient  accompagnés à l'accordéon par le toujours talentueux Jacky.

Dans la première partie, le final d' « Amazing grace » s'était prolongé aux accents de la cornemuse de David, digne fils d'Emilio, et maître dans la pratique de cet instrument.

Locus iste, d'Anton Bruckner, interprété en première partie, était à l'origine un choral écrit pour une chorale mixte. C'est au Chef de Chœur Eric Canovas que nous devons cette version pour quatre voix d'hommes, fort appréciée aussi bien du public que des choristes.

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Pour tout savoir sur le Chœur d'Hommes

Visitez le site internet

http://www.choeur-hommes-albret.com

 

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