Andiran - Cœurs et chœurs à l'unisson pour l'hommage à l'abbé Raymond de Smedt

Publié le 30/11/2015 à 03:49

 

Anciens de la « mané » et Chœur d'hommes réunis pour un final en hommage à l'abbé de Smedt./Photo DDM. PG

Foule samedi soir en l'église andirannaise Notre-Dame qui a eu peine à contenir les personnes venues pour ce concert exceptionnel du Chœur d'hommes du Pays d'Albret. Parmi elle, une trentaine d'anciens de la manécanterie des Petits Chanteurs d'Andiran, ont tenu, par leur présence, à honorer la mémoire de l'abbé Raymond de Smedt disparu voilà un an. Précédées d'une lecture sur le parcours de l'abbé, les voix des hommes du Chœur du Pays d'Albret ont empli l'église.

Une marque indélébile pour ceux de la «mané»

Dans la mémoire collective il demeure le «père» des 319 jeunes qui, dès 1958, se sont succédé dans les rangs de la manécanterie des Petits Chanteurs d'Andiran.

Les anciens de la «mané», Laurent, Rémi, Philippe, Guillaume et tant d'autres présents samedi soir se souviennent avec respect de l'homme. Que d'émotions ont ressurgi : «L'abbé faisait un ramassage de Lavardac en passant par Barbaste, Mézin ou encore Le Fréchou. Les répétitions allaient bon train. Des souvenirs nous en avons plein la tête. Des tournées de chants nous ont amenés en Asie, en Amérique, en Italie. J'avais 8 ans lorsque j'ai intégré la «mané» j'y suis resté 10 ans», dira l'un d'entre eux». Tous unanimes ont un souvenir indélébile de cette chorale, de l'esprit d'amitié et de fraternité qui y régnait même si l'abbé n'avait pas un caractère facile».

Passer le «témoin» au Chœur d'hommes du Pays d'Albret

Un chœur qui se souvient de celui qui a dirigé ses premiers pas. Eric Canovas, chef du Chœur d'hommes et ancien petit chanteur a par des anecdotes égrenées quelques traits de caractère du fondateur de la «mané». Ses passions : la musique mais aussi les parties de football sur le terrain d'Estabaque. Un homme au caractère bien trempé mais aussi une sensibilité à fleur de peau. Un final en musique partagé avec le public avec «Se Canto» avant que les anciens de la «mané» rejoignent le Chœur d'Hommes pour deux chants. L'émotion était palpable.

 

La Dépêche du Midi

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