Nérac : les chœurs joueront le match sans compétition

Publié le 26/04/2016 . Mis à jour à 17h10 par Myriam Tessariol

 

 

 

 

 

 

Le Chœur d’hommes du Pays d’Albret initie une nouvelle rencontre placée sous le signe de l’échange.© PHOTO M. T.

 

 

Le Chœur d’hommes du Pays d’Albret accueille, ce printemps, Lous Gaouyous de Peyrehorade.

L'année 2016 marque un nouveau rendez-vous pour le Chœur d'hommes du Pays d'Albret : le Printemps choral en Albret.

L'idée d'organiser cet événement est née au début de l'année, après avoir décidé de reconduire les rencontres passées et d'honorer en retour les invitations d'autres formations, telles que le Cercle choral dacquois en 2014, lors du festival Entre Voix à Dax, puis en 2015 à Peyrehorade, à l'occasion de la 13e édition du Festival international de chant choral du pays d'Orthe.

Le Chœur d'hommes du Pays d'Albret réitère le format d'un double concert sur deux jours, testé l'an dernier, et souhaite pérenniser cet événement musical en accueillant cette année Lous Gaouyous de Peyrehorade, chœur landais à la longévité exemplaire de 110 ans.

Un aller-retour

Ils se produiront samedi 21 mai, à 21 heures, à l'église Saint-Nicolas de Nérac, et dimanche 22 mai, à 16 heures, à la cathédrale Saint-Pierre de Condom.

« Pour ce Printemps choral, aucune règle n'est établie, seul le principe du match aller et retour est appliqué, mais sans l'esprit de compétition et avec le seul plaisir de se retrouver et de partager », expose Jean-Jacques Laborde, vice-président.

Désireux de faire découvrir les richesses de l'Albret, les membres de l'association ont également envie de partager avec « leur » public le sérieux et la qualité des formations chorales accueillies.

Issu de la manécanterie des Petits Chanteurs d'Andiran, chœur d'enfants créé en 1958 et dirigé par l'abbé Raymond de Smedt, le Chœur d'hommes du Pays d'Albret est formé par quelques anciens en 1999.

Une « formation vivante »

Il est désormais constitué d'une trentaine de choristes dirigés par Éric Canovas et se retrouve tous les lundis pour répéter au théâtre Côté Cour à Mézin, berceau de l'association. Au rythme d'une vingtaine de concerts par an, leur progression, sous la houlette exigeante de leur chef de chœur, leur donne accès à différents festivals, les confortant ainsi dans leur évolution, et agissant comme une « véritable reconnaissance du travail accompli ». « Nous sommes une formation vivante, nous ne sommes pas seulement les héritiers d'un passé. Ça nous forme et nous confronte à d'autres formations plus aguerries. La magie du chant choral a cappella crée une grande fraternité », se réjouit le président, Hugues d'Heudières. « On essaie de s'inspirer de ce qu'il se fait de meilleur chez les autres. »

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